Quand l'espoir veut disparaître, il renaît (Céline et Mathias)

Voilà maintenant plusieurs jours que Céline était prise en soins à l'hôpital. Physiquement, elle ne courait plus aucun danger mais son problème d'amnésie ne s'était pas résolu. Aucun élément n'était revenu à Céline.

Pendant ces jours-là, Laure avait été très présente pour Céline et avait entrepris de nombreuses recherches. Tout d'abord concernant la bague, Laure avait montré une photo à plusieurs bijouteries de la région mais Céline ne l'avait acheté dans aucune de ses bijouteries. La bague avait été une piste probable mais sans résultats. Puis Laure circula dans la ville pour montrer la photo de Céline à des passants mais personne ne semblait la connaître. Laure commençait à perdre espoir Céline.
Elle voyait bien que cette situation pesait sur son ami et sur son état psychologique.
Elle craignait que Céline ne retrouve jamais la mémoire et ça elle savait que son amie ne le supporterait pas. Comment peut-on vivre une vie normale quand on ne se souvient plus de son passé ?

Il était envisageable que Céline sorte de la clinique.

Comme chaque jour depuis l'arrivée de Céline à la clinique, Laure lui rendit une visite en tant que médecin mais aussi en tant qu'amie.

Bonjour Céline ! Comment tu vas ce matin ?

Une question pas très logique quand on connaît l'état psychologique de Céline.

Tu as du nouveau ? Est-ce que des éléments sont revenus ce matin?

Laure savait aussi que Céline attendait avec impatience sa sortie de la clinique mais Laure semblait avoir un problème à ce sujet. Lequel ?

Céline avait passé ses derniers jours a discuter avec un psy pour se remémorer des différentes chose qui l'aurait marqué et qui aurait pu revenir en flash dans sa mémoire. Mais rien n'avait fait éffet. Elle avait tout essayer les technique de relaxations a de simple massage pour la détendre rien n'y faisait.
Son esprit restait bloqué et le psychologue avait fini par lui dire que le meilleur moyen était d'aller dans des lieux de la ville pour avoir plus de concret afin qu'elle se souvienne d'un détail de l'endroit ou quelque chose qui aurait pu lui rappeler qu'elle était passé par la.

Elle attendait donc avec impatience sa sortie, Laure vennait tout les jours lui rapporter ce qu'elle avait fait pour l'aider mais il semblait que la bague n'était pas assez suffisante. Elles avaient même pris une photo afin que Laure puisse la montrer a des habitants du quartier afin qu'il lui dise qui c'était.

Mais le néant. Une sorte de routine s'était installée, tout comme aujourd'hui, elle rentrait dans la pièce, lui demandait comment elle allait puis ensuite elle discutait de ce qu'avait fait Laure pour ses recherche et ce qu'avait Céline durant sa séance psy.

Aujourd'hui était un jour différent, même si les petites habitudes revenait Céline était assise sur son lit la valise par terre a ses pieds prete a partir.

Elle attendait juste Laure pour qu'elle la conduise a l'accueil afin qu'elle signe ses papiers de sortie. Mais... Pour aller ou?
Le stress l'avait pris 2 jours avant, mais on lui avait indiqué un foyer de jeune femme en détresse ou elle pouvait habiter le temps qu'elle voulait afin de reprendre doucement ses marques.

Ca va bien.

Elle lui fit un petit sourire puis se leva de son lit déja prete a partir.

Rien de nouveau, je pense que je vais attendre demain avant de faire ce que m'a dit le Dr Faubert.

Le Dr Faubert était son psychologue qu'elle irait revoir tout les jours a heure fixe... Puis ses rendez vous s’espaceraient en fonction de son adaptation.

Je ne travaillais pas aujourd’hui, j’avais ma journée en même temps j’en avais besoin. Je devais régler certaine chose sur ma vie privée, j’allais en profiter pour tout faire. Gabriel était partie en cours, Laure était-elle partit tôt pour la clinique. Je me levais donc seul dans la maison, je pris le temps de me doucher et prendre un petit déjeuner digne de ce nom. Tous les matins, s’était du vite fait je n’avais pas le temps de prendre mon temps. J’enfilais un jean, une chemise et termina de me préparer. Je me rendais au centre-ville, étant donné que s’était le journée du marché il y avait beaucoup de monde. Je m’étais arrêter chez le fleuriste, je pris un bouquet de fleur les préférées de Laure. Direction la clinique, vu l’heure elle devait être dans son bureau et je pouvais me permettre une surprise. Je me garais sur le parking, je marchais vers l’entrée de l’établissement hospitalier. Je disais bonjour à plusieurs personnes du personnelles, étant le mari de Laure je connaissais beaucoup de monde. Les soirées avec ses collègues, mes visites ici pour voir Laure et je suis flic il m’est arrivé de venir plusieurs fois. Je vis ma compagne de loin, ainsi qu’une femme à ses côtés. Je la connaissais…son visage m’était familier mais je n’arrivais pas à me souvenirs. J’avançais, au fur et à mesure les souvenirs me revenez. Un large sourire sur mes lèvres, je la pris dans mes bras comme au bon vieux temps !

Céline Frémont ! Toujours aussi ravissante dis-moi.

Je me mis à rire, je me souviens de nos journées passées ensemble et nos délires à l’école. Céline était une bonne amie à moi, nous formions une équipe de tonnerre avec tous les autres. Nous nous faisions remarqué, je mens souviens encore. Bon nous avions changez, mais dans le fond elle allait me reconnaitre on disait que j’étais toujours le même.

La culpabilité de Laure était son véritable problème. Elle culpabilisait de laisser Céline sortir de la clinique alors qu'à la clinique, Laure avait la possibilité de s'occuper d'elle. Si Céline sortait de la clinique, ça voudrait dire que Laure l'aiderait beaucoup moins. Laure aurait tellement voulu l'aider tout le temps. Elle préféra être honnête avec elle.

Ecoute Virginie, je sais que tu souhaites vraiment sortir de la clinique, mais tu vois, moi je me dis, que si tu sors, je ne tiendrais pas vraiment ma promesse. Enfin si bien sûr, je continuerais à t'aider un peu mais pas autant que je voudrais. En fait, je m'en veux beaucoup de laisser l'équipe sociale de la clinique de t'aider. Je sais qu'ils feront leur travail, que tu seras bien suivie, bien soignée mais tu vois, moi je t'avais promis que je t'aiderais. Or, si tu sors ça va signifier que l'aide que je vais t'apporter ne sera pas si importante que ça ! A la clinique, je pouvais au moins venir te voir, te parler... Enfin tout ça ! Tu n'y es pour rien et je sais aussi que pour toi c'est important que tu sortes... Mais je culpabilise ! Pardonne-moi !

Laure n'avait pourtant pas de culpabilité à avoir. Elle en avait déjà fait beaucoup pour elle et même si elle n'aiderait pas Céline 24h sur 24, elle continuerait à l'épauler mais à sa manière.

En tout cas Virginie, promets-moi une chose, au moindre problème, je veux que tu m'appeles d'accord? Tes affaires sont prêtes? Tu vas pouvoir aller signer les papiers de sortie à l'accueil...

Alors qu'elles étaient sur le point de quitter la chambre, elles tombèrent nez à nez avec Mathias. Il s'adressa à sa patiente et amie, sous le nom de Céline Frémont. Elle ne comprenait pas grand chose.

Ah Mathias, mais qu'est-ce que tu fais là ? C'est gentil de passer me voir ?

Elle embrassa son mari.

Mais dis-moi, c'est à ma patiente que tu t'adresses là ? Tu dois faire erreur. Elle s'appelle Virginie !

Céline sentait que Laure ne voulait pas la laisser seule, d'un coté elle aurait été ravie de rester a l’hôpital pour ne pas a avoir a affronter le monde extérieur. En fait, vivre a l’hôpital quand on est amnésique c'est comme être dans une petite bulle parfaite ou tout le monde s'occupe de vous vous est agréable, mais lorsqu'on en sort c'est loin d’être facile!
Elle se mit a lui sourire pour la rassurer et se rassurer elle même aussi. Elle savait qu'elle ne quitterait pas vraiment l’hôpital, que, même si elle allait dans un centre d'aide elle reviendrait voir Laure tout les jours.

Elle avait mis son sac sur l'épaule, il ne lui restait que les bijoux qu'elle avait sur elle et un des éducateur lui avait donner quelques vêtements de rechange ainsi qu'une trousse de toilette et le nécessaire pour être présentable.
Lorsqu'elles sortirent de la pièce, un homme la serra dans ses bras sans qu'elle n'ait eut le temps de comprendre ce qu'il se passait. Suite a cela, Laure embrassa sur la bouche l'homme qui venait tout juste de la lâcher.
Céline avait du mal a comprendre tout ce qu'il venait de se passer. Elle restait la sans voie, figée, son sac glissant doucement de son épaule sans qu'elle ne s'en aperçoive. Puis, elle regarda l'homme face a elle qui tenait Laure dans ses bras.

On... On se connait?

D'un seul coup son esprit fusait, et si c'était un ami a elle qui pouvait lui expliquer qui elle était ce qu'elle faisait... Et si c'était lui la clef qui lui permettrait de retrouver la mémoire?

(c'est à Mathias de rep?)

Je venais voir Laure, je profitais car c’était tellement rare que je puisse venir. J’étais de repos, étant donné que ça ne tombé pas le même jour que ma femme. Je venais sur son lieu de travail, je connaissais tout le monde ou presque à la clinique, déjà j’étais le mari de Laure, mais aussi flic et je suis venu de nombreuses fois pour y voir des victimes. Je tombais alors sur mon épouse, elle était surprise de me voir me voir, je l’embrassais et elle me demandait ce que je faisais ici.

Je suis venu voir ma femme, étant donné que je ne bosse pas aujourd’hui.

Je souris, mais une chose en plus vain perturbé ma rencontre avec Laure. Céline Fremont était là, je me demandais ce qu’elle avait en plus on ne s’était plus vu depuis des années. Apparemment Laure était son médecin, je pris mon amie d’enfance dans mes bras en lui faisait un compliment. Elle et moi c’était une très grande histoire d’amitié, Céline été une fille que j’avais toujours apprécié et respecter. Laure me regardait, comme si je venais de dire quelque chose de dingue, mais elle n’avait pas de souci à se faire. Il ne s’était jamais rien passé avec Céline, nous étions amis c’est tout. Mais, elle me demandé si je la connaissais, mais surtout je me trompais…je fronçais les sourcils. Car apparemment, c’était Virginie. Je me mis à rire, elle me faisait une blague oui. Mais, Céline me regardait avec de grands yeux…c’était quoi cette histoire ? On avait passé notre enfance ensemble, et elle me demandait si on se connaissait.

Arrêtez les filles, puis ne me fait pas le coup de Virginie ! Je sais reconnaitre, mon amie d’enfance surtout ma meilleure amie à l’époque.

Je souris amusé

Evidemment que l’on se connait, ont été ensemble au lycée. On faisait les quatre cent coups ensemble, c’est ma femme ton médecin alors.

Laure n'arrivait pas à y croire. C'était tellement un miracle que quelqu'un qui connaisse Céline fasse enfin surface et en plus c'était le mari de Laure. Laure était partagée entre la joie et l'inquiétude, ayant peur que Mathias se trompe vraiment car s'ils ne s'étaient pas vus depuis le lycée, comment Mathias pouvait-il être sûr que c'était elle ? Céline avait peut-être changé. Mais ce qu'elle ne comprenait pas c'était que son amie disait s'appeler Virginie.

Mathias, tu penses peut-être avoir raison, mais seulement, il y a quelque chose d'étrange... Elle ne s'appelle Céline. Elle se souvient juste de son prénom, Virginie alors comment peux-tu être sûr que c'est ton amie d'enfance ? Tu ne l'as pas vu depuis des années... Tu sais on change avec le temps, on vieillit ! Et puis, Virginie porte une bague qui comporte les Initiales V et C. Tu ne peux pas affirmer 100 % que c'est ton amie d'enfance.

Laure en voulait un peu à Mathias d'être sûr de lui car si effectivement il se trompait, ça donnerait de faux espoirs à Virginie et Laure ne savait pas si son amie le supporterait. Elle regarde son amie, ignorant les sentiments qu'elle ressentait...

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